La revue russe « Science and world » a publié un article scientifique intitulé « Le génocide de Khodjaly : ses causes, ses conséquences et sa reconnaissance à l’échelle internationale » du professeur Ali Hassanov, assistant du président azerbaïdjanais pour les affaires publiques et politiques. Dans l’article, l’auteur analyse largement la politique d’épuration ethnique, génocidaire et d’agression menée intentionnellement par les nationalistes arméniens contre les Azerbaïdjanais au cours des deux derniers siècles.
Dans son article fondé sur de riches sources étrangères et des faits historiques, l’auteur montre que la politique d’épuration ethnique, d’agression et génocidaire menée délibérément par les nationalistes arméniens contre le peuple azerbaïdjanais durant les deux derniers siècles constitue les étapes très douloureuses de l’histoire azerbaïdjanaise, marquées par des tragédies, ainsi que des événements sanglants. Le principal objectif de cette politique chauvine a été de construire, en expulsant les Azerbaïdjanais de leurs terres historiques, un Etat de «Grande Arménie», inventé par les nationalistes et les idéologues arméniens, sur les terres qui étaient azerbaïdjanaises depuis les temps les plus reculés.
Dans son article, l’auteur indique que chaque fois les revendications territoriales concernant le Karabagh ont été mises en avant depuis l’extérieur avec la promotion, à l’instigation et sous la pression de l’Arménie et ajoute que dans la seconde moitié des années 80 du XXe siècle, les Arméniens ont de nouveau mis en avant les revendications territoriales contre l’Azerbaïdjan, en profitant de la situation établie pour réaliser leur rêve de la «Grande Arménie» à l’aide de leurs protecteurs proches et lointains à l’étranger. Donc, dans les années 1988-1993, la République d’Arménie ayant réussi à fonder un Etat mono-ethnique a mené une politique d’agression évidente contre l’Azerbaïdjan, suite à laquelle des civils ont été tués, des localités détruites, pillées et incendiées. L’auteur étudie d’après les sources scientifiques les revendications territoriales et la politique d’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan à partir de la deuxième moitié des années 80 du XXe siècle, y compris la politique de nettoyage ethnique et génocidaire contre les Azerbaïdjanais entre 1988 et 1993, surtout il considère l’acte génocidaire commis par les Arméniens à Khodjaly à la fin du XXe siècle comme l’un des crimes les plus graves contre toute l’humanité.
L’article donne, en se référant à des sources étrangères, une analyse détaillée des crimes réalisés, surtout des actes de vandalisme perpétrés par les troupes arméniennes envers la population civile azerbaïdjanaise lors de l’occupation de la ville dans la nuit du 25 au 26 février 1992, le génocide de Khodjaly y est étudié en tant que crime le plus grave commis délibérément par les forces armées arméniennes contre les Azerbaïdjanais. L’histoire importante de cet endroit d’une importance stratégique situé dans la région azerbaïdjanaise du Haut-Karabagh a été examinée. L’auteur met en valeur les documents adoptés lors des réunions de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui reconnaît ce massacre comme génocide et crime contre l’humanité.
Il est noté qu’en vertu du droit international, le génocide est un acte contre la paix et l’humanité et il est considéré comme le crime le plus grave. À cet égard, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution №260 (III) en date du 9 décembre 1948 et la base juridique du crime de génocide a été définie dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, entrée en vigueur depuis le 12 janvier 1951. Tous les actes constituant le crime de génocide définis dans cette Convention ont été commis contre les Azerbaïdjanais durant l’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan. L’auteur écrit que le génocide que les Arméniens ont commis à Khodjaly à la fin du XXe siècle est considéré comme l’un des crimes les plus graves contre toute l’humanité. Le massacre de Khodjaly ne se distingue guère de ceux de Khatyn, Hiroshima, Nagasaki, My Lai, Rwanda, Srebrenica et Holocauste, et lesdits drames ont eu un large écho dans le monde entier.
La publication de l’article du professeur Ali Hassanov dans la revue réputée « Science and world » est importante non seulement pour étudier et graver dans les mémoires le génocide de Khodjaly, l’une des pages les plus sanglantes de l’histoire contemporaine d’Azerbaïdjan, mais aussi pour faire connaitre la politique d’agression de l’Arménie au monde entier et pour la démasquer.(Azertac)
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