Le chef de l’Administration présidentielle de la République d’Azerbaïdjan, Ramiz Mehdiyev, a déclaré ce qui suit dans son commentaire à l’AZERTAC au sujet de la nouvelle provocation meurtrière arménienne du 4 juillet sur la ligne de contact des armées :
- Le 4 juillet, deux civiles ont été tuées, dont un enfant et une femme âgée, une autre blessée, des propriétés privées ont été endommagées suite à des coups de feu tirés sur le village d’Alkhanly de la région de Fuzouli par les forces armées arménienne qui ont commis une nouvelle provocation militaire d’envergure sur la ligne de contact des armées. Ce nouveau crime sanglant affiche la nature terroriste, la face inhumaine et criminelle du régime militaro-politique de l’Arménie.
L’Etat d’Azerbaïdjan a intensifié pendant les dernières années ses efforts pour le règlement équitable, conforme aux normes et aux principes du droit international du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh. Notre Etat a obtenu des avantages importants sur le plan diplomatique et militaire grâce à la politique résolue et clairvoyante du président Ilham Aliyev. L’opération de contre-attaque réussie réalisé par les forces armées azerbaïdjanaises à la suite des provocations continues de l’armée arménienne, en avril 2016, s’est soldée par la libération des milliers d’hectares de terres, des hauteurs stratégiques sous l’occupation arménienne. La victoire d’avril historique a marqué un point tournant dans le processus de règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, a considérablement renforcé la position de notre pays dans le processus de négociations.
La vie réapparaît aujourd’hui dans les territoires libérés de l’occupation et où la sécurité a été assurée. Conformément aux instructions du président Ilham Aliyev, le village de Djodjoug Merdjanly de la région de Djabraïl a été restauré dans un bref délai et mis à la disposition des de ses habitants. Djodjoug Merdjanly est devenu pour plus d’un million d’Azerbaïdjanais expulsés de leurs foyers et pour toute notre société un symbole du retour dans nos terres ancestrales.
Ecartée depuis de longues années de la vie politique et économique de la région et plongée dans la décadence économique et la tension sociale, l’Arménie a essuyé cette fois une défaite politique et militaire. La situation existante a gravement ébranlé les colonnes du régime criminel de Serge Sarkissian et à l’intérieur du pays et à l’étranger. Il semble qu’en sanctionnant les crimes sanglants continus visant la population civiles azerbaïdjanaise, Serge Sarkissian cherche, d’une part, à neutraliser les pressions dirigées à son encontre à l’intérieur du pays et à prolonger son pouvoir et, de l’autre, à éveiller la panique et l’agitation psychologique parmi la population azerbaïdjanaise vivant dans les territoires situés non loin de la ligne de contact des armées.
En fait, c’est la poursuite de la politique terroriste et génocidaire du régime criminel menée par l’Arménie à l’encontre de la population civile azerbaïdjanaise. Les massacres commis en 1992 dans les villages de Malibeyli, Haut-Gouchtchoular et Bas-Gouchtchoular, Garadghly, ainsi que de nombreux actes terroristes perpétrés dans les différentes régions azerbaïdjanaises sont les faits qui ont mis à nu la politique génocidaire et terroriste, la vraie nature fasciste de l’Etat arménien. Cette politique a été poursuivie de manière consécutive dans les années suivantes. En avril 2016, les unités militaires arméniennes avaient tiré sur les localités situées non loin de la ligne de front, à la suite de quoi 5 civils innocents avaient été tués et 30 autres blessés.
L’Arménie ne respecte pas les revendications et les appels des organisations internationales réputées, dont le Conseil de sécurité des Nations Unies, viole la législation, maintient les territoires azerbaïdjanais sous occupation depuis 25 ans. Il est regrettable que la communauté internationale, les co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE, engagés immédiatement dans la résolution de ce conflit, n’aient pas effectué jusqu’à présent de démarche efficace pour surmonter le fait de l’occupation et rétablir la justice. Pourtant il existe de nombreux faits sur la résolution dans un bref délai des confits analogiques survenus dans les différents points du monde, la punition de l’occupant, l’application des sanctions efficaces à son encontre.
Quelle est la raison du deux poids deux mesures tellement claire à l’encontre de l’Azerbaïdjan ? Pourquoi est-ce que les co-présidents du Groupe de Minsk de l’OSCE ferment les yeux sur la politique terroriste et génocidaire arménienne qui gagne de plus en plus du terrain et n’y réagissent pas de manière adéquate ? Pour quelles raisons ne sont pas appliquées des sanctions et des mesures coercitives à l’encontre de ce pays ?
A quoi sont liées l’indifférence, la négligence et l’attitude silencieuse des cercles, réalisant des campagnes contre les Etats indépendants en faisant des droits et des libertés de l’homme leur cheval de bataille, et des organisations de défense des droits humains influencées par les premiers vis-à-vis du meurtre brutale des femmes et des enfants ?
On peut dire avec certitude que la politique des deux poids deux mesures, le climat d’impunité dans le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh constituent les causes primordiales qui favorisent les nouveaux crimes du régime militaro-politique de l’Arménie. Grâce à l’indétermination de la communauté mondiale, non seulement le pouvoir arménien se refuse d’accomplir les décisions et les résolutions des organisations internationales, mais aussi il effectue des mesures punitives contre la population civile azerbaïdjanaise tout en violant gravement les exigences du droit international humanitaire, y compris celles de la Déclaration universelle des droits de l’homme, des Conventions de Genève, du Protocole additionnel 1, les engagements qu’elle avait pris dans le cadre de la Convention internationale des droits de l’enfant.
La réalité existante montre que les processus sont parvenus à un degré intolérable. La communauté internationale doit être déterminée et prendre, sans retarder, des mesures efficaces afin de mettre un terme à la politique d’agression et terroriste de l’Arménie. Il est déjà temps de comprendre que le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh n’est pas un conflit gelé et peut éclater de nouveau à tout moment, créer des complications sérieuses pour toute la région.
Certainement, je peux dire que l'Etat azerbaïdjanais ne se réconciliera jamais avec le fait de l'occupation, ne permettra de créer un deuxième Etat arménien sur ses terres, prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer l'intégrité territoriale et la sécurité de la population. Ce ne sont pas simplement des mots, c’est la position fondamentale et inchangée, exprimée à plusieurs reprises par le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. La communauté internationale, les co-présidents du Groupe de Minsk de l'OSCE et le régime criminel de l'Arménie doit être conscients de cette réalité.
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