Ce mardi 6 juin 2017, la Maison d'Azerbaïdjan (MDA) et le Musée Samad Vurgun ont organisé la présentation du recueil de poèmes de Vaguif Samadoglu, grand poète azerbaïdjanais, "Un jour j'ai été le sourire" et d'un récital de musique classique joué par M. Vurgun Vekilov au Service culturel de l'ambassade d'Azerbaïdjan en France.
Organisée avec le soutien de l'ambassade d'Azerbaïdjan en France la soirée a été ouverte par M. Nathanaël Becker, membre de l'Association des Amis de l'Azerbaïdjan (AAA) qui a eu le plaisir d'animer cette soirée en invitant tout d'abord Mme Mirvari Fataliyeva, présidente de la MDA, et secrétaire générale de l'AAA, à introduire la MDA, et sa mission, celle de promouvoir la culture azerbaïdjanaise en France. Cela a été d'ailleurs, à ce propos que cette soirée vit le jour. Ainsi, Mme Fataliyeva a présenté Vaguif Samadoglou, l'un des représentants de la poésie contemporaine azerbaïdjanaise, et dont, ses scénarios et musiques ont bercé la jeunesse azerbaïdjanaise et elle-même.
L'ambassadeur d'Azerbaïdjan en France, Elchin Amirbayov, a été le suivant à s'exprimer à propos du poète. Il a insisté sur le courage du poète qui a poursuivi son art et n’a pas reculé devant la censure de l'époque soviétique, citant deux vers du poète "Je suis né en 1939, mais j'ai été emprisonné en 1937".
Mme Aliya Samedova (traductrice du livre) et Anne-Marie Pauleau (rédactrice) ont échangé sur leur rencontre avec la poésie de M. Samadoglu et sur le message que transmettrait cette traduction permettant au peuple azerbaïdjanais de retrouver une partie de sa Patrie.
"Il avait la simplicité d'un Prévert accompagné de la manière dont on pourrait ciseler un Apollinaire". Ces mots de Mme Pauleau attestent de l'ingéniosité de ce maître incomparable du verbe, au style particulier.
Ceux sont d'ailleurs ces rêves de liberté que connaît aujourd'hui l'Azerbaïdjan qui lui ont valu de nombreux obstacles tout au long de sa carrière. Mais son esprit libre et bien veillant ont fait de lui une personnalité importante et difficile à résumer en quelques mots pour la veuve du poète, Mme Nushaba Vekilova, directrice du musée Samad Vourgoun. Auparavant déjà, mais aujourd'hui encore plus, après sa prise de poste en tant que directrice du musée en 2015, Mme Vekilova œuvre pour honorer la mémoire de son mari et mettre en avant son apport d'un folklore moderne au sein de la poésie azerbaïdjanaise.
M. Jean-Pierre Allali, membre du bureau exécutif du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF), membre de l'AAA, et M. Pascal Payen-Appenzeller, historien-poète, ont clos ainsi cet échange en rappelant combien l'Azerbaïdjan mérite d'être connu de tous, un pays de culture et terre de naissance de nombreux poètes connus mondialement.
Et cela a été à la suite de lecture de poèmes et par les remerciements de Mme Vekilova pour cette soirée et cette démarche de traduction que M. Vourgun Vekilov, jeune pianiste azerbaïdjanais de la famille du poète, pris place pour un récital de musique classique dont tout le monde s'est accordé sur son talent et l'émotion qu'il a su transmettre au public.
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