Ce jeudi 18 mai, au siège de l’UNESCO à Paris, s’est tenue une cérémonie dédiée aux 600 ans du décès d’Imadaddin Nassimi, grand poète et penseur.
Etant intervenu à l’ouverture de la cérémonie organisée conjointement par le Ministère de la Culture et du Tourisme d’Azerbaïdjan et la représentation diplomatique de l’Azerbaïdjan auprès de l’UNESCO en marge de la célébration du 25e anniversaire de l’adhésion du pays du Caucase à l’UNESCO, Eltchin Afandiyev, vice-Premier ministre azerbaïdjanais, a jeté un coup d’œil sur le rôle que Nassimi avait joué dans la littérature et la pensée philosophique mondiales.
E. Afandiyev a souligné que le nom de Nassimi avait été éternisé en Azerbaïdjan, il y avait des établissements scientifiques et éducatifs, des arrondissements, des rues et des places portant son nom, ses monuments avaient été érigés dans différentes villes et régions de la république.
L’ordonnance signée par le président Ilham Aliyev pour la célébration du 600e anniversaire de la mort du poète et penseur Nassimi est une parfaite illustration de la valeur élevée attribuée au poète dans le pays.
L’ambassadeur Anar Karimov, délégué permanent de la République d’Azerbaïdjan auprès de l’UNESCO, a parlé de l’influence de la poésie de Nassimi sur le développement de la langue poétique azerbaïdjanaise.
Puis ont été présentées les photos de la tombe démolie de Nassimi prises après la libération de la ville d’Alep en janvier dernier. L’ambassadeur a remercié la représentation permanente de la Syrie auprès de l’UNESCO pour sa contribution à l’obtention de ces photos.
Eric Falt, sous-directeur général de l'UNESCO chargé des relations extérieures et de l'information du public, a noté que Nassimi avait été une source d’inspiration pour les poètes, peintres, écrivains et d’autres qui avaient laissé une trace humaniste et tolérante dans l’histoire. Ses idées et ses pensées philosophiques promeuvent l’unité autour des valeurs commines et la paix. Cela n’a pas encore perdu son influence même dans l’ère contemporaine.
L’ambassadeur Polad Bulbuloglu, candidat au poste de directeur général de l’UNESCO, a fait savoir que malgré l’exécution barbare d’Imadaddin Nassimi il y a 600 ans, on n’avait pas réussi à déraciner la barbarie, l’extrémisme et le terrorisme même à l’époque actuelle. Actuellement, l’humanité doit se réunir autour des valeurs universelles que promouvait Nassimi et pour lesquelles il a sacrifié sa vie.
La soirée hommage a été marquée par le concert-ballet imaginé autour de deux œuvres majeures de la compositrice et pianiste azerbaïdjanaise Firanguiz Alizadé, artiste de l'UNESCO pour la paix. Une exposition dédiée à Nassimi s’est ouverte dans le hall devant la salle de concert.
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