« Nous condamnons fermement et rejetons les allégations infondées contre l'Azerbaïdjan formulées par Catherine Colonna, ministre française de l'Europe et des Affaires étrangères, le 3 octobre, lors d'une conférence de presse tenue dans le cadre de sa visite en Arménie », a déclaré le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères en commentant les allégations formulées par Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse en Arménie.
« Les allégations de la France, qui ne s’est jamais souciée de l’expulsion massive et forcée des Azerbaïdjanais de leurs terres natales, des crimes de guerre et des massacres commis à leur encontre pendant près de 30 ans, affirmant sans aucune preuve, contrairement à ce qui précède à la position de l'ONU, du Comité international de la Croix-Rouge, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d'autres organisations internationales, que les résidents arméniens ayant volontairement abandonné la région ont été déplacés de force visent à induire la communauté internationale en erreur.
La tentative de la France d’armer l’Arménie à tout prix et de pousser ce pays à l'agression et à l'aventure militaire sont inacceptables. Comme les tentatives passées de la France d’intervenir dans notre région, l’échec inévitable de ce genre d’efforts supplémentaires doit être évident pour la France.
À cet égard, nous voudrions souligner fermer les yeux par la France sur le fait de l'occupation d’environ 20 % des territoires azerbaïdjanais par l'Arménie en violation flagrante de toutes les normes et principes du droit international, ainsi que comme les obligations de l'Arménie dans le cadre des accords conclus, la poursuite des provocations militaro-politiques contre l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Azerbaïdjan après la guerre patriotique de 44 jours, le non-retrait de ses forces armées de nos territoires jusqu'aux mesures antiterroristes mises en œuvre par l'Azerbaïdjan constitue un obstacle au processus de paix et une menace réelle pour la région.
L'affirmation du soutien continu de la France à l'Arménie et l'initiative des réunions du Conseil de sécurité de l'ONU par la France ont prouvé une fois de plus que les allégations de la France selon lesquelles elle aurait été un médiateur impartial et neutre au cours des 30 dernières années étaient sans fondement.
Le fait que la ministre française a qualifié de crime les mesures légitimes prises par l’Azerbaïdjan sur ses territoires souverains, malgré les déclarations des organisations internationales et du Premier ministre arménien selon lesquelles les mesures antiterroristes mises en œuvre par l'Azerbaïdjan ne constituent aucune menace pour les résidents civils arméniens, est non seulement une hypocrisie, mais montre également que la politique insuffisante de Paris dans la région va échouer », a déclaré le ministère.
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