L’AZERTAC présente la déclaration à la presse du président Charles Michel :

« Comme convenu lors de notre dernière réunion en mai, j'ai reçu aujourd'hui le président azerbaïdjanais Aliyev et le Premier ministre arménien Pachinian.

C'était notre quatrième discussion dans ce format. Les discussions ont porté sur les développements récents dans le Caucase du Sud et les relations entre l'UE et les deux pays.

Nos échanges ont été ouverts et productifs - et je tiens à remercier les deux dirigeants pour cela. Nous avons passé en revue l'ensemble des questions inscrites à notre agenda.

C’est bien de voir qu'un certain nombre de mesures ont été prises pour faire avancer les accords conclus lors de notre dernière réunion.

Accord de paix

Aujourd'hui, nous convenons d'intensifier le travail de fond pour faire avancer le traité de paix régissant les relations interétatiques entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et avons chargé les ministres des Affaires étrangères de se réunir dans un délai d'un mois pour travailler sur des projets de textes.

Questions humanitaires

Nous avons également eu une discussion approfondie sur les questions humanitaires, y compris le déminage, les détenus et le sort des personnes portées disparues.

L'UE continuera à rester engagée à ces questions.

Questions frontalières

Nous avons examiné les progrès sur toutes les questions liées à la délimitation de la frontière et la meilleure façon d'assurer une situation stable.

Nous avons convenu que la prochaine réunion des Commissions des frontières aura lieu à Bruxelles en novembre.

Connectivité

Nous avons fait le point sur l'état d'avancement des discussions sur les modalités de déblocage des liaisons de transport.

Avec toutes ces discussions, je voudrais souligner qu'il est important d'accompagner la population des deux côtés et de la préparer à une paix durable à long terme. Le message public est essentiel à cet égard - dans une situation sensible comme celle-ci, chaque mot prononcé en public est évidemment écouté et évalué par l'autre partie.

L'UE est prête à intensifier encore son soutien pour une paix durable à long terme. L'UE continuera également à faire pression pour faire progresser le développement économique au profit des deux pays et de leurs populations.

Nous avons convenu de nous réunir en ce format d'ici la fin novembre. »