J’étais aux débats. Nous, les députés nous avons voté contre cette proposition de résolution. Il y avait 120 députés dans l’hémicycle et avec les délégations il y en avait à peu près 200 qui votaient », a déclaré Jérôme Lambert, député de l’Assemblée nationale française et vice-président du groupe interparlementaire d’amitié France-Azerbaïdjan, dans une interview accordée à l’AZERTAC au sujet de la résolution portant « Protection du peuple arménien et des communautés chrétiennes d’Europe et d’Orient».
« Ne se sont exprimés dans la tribune que les partisans de l’Arménie. Mas aucun autre opposant ne pouvait s’exprimer, c’était les groupes politiques qui donnaient la parole. Tous les groupes politiques n’ont fait que s’exprimer en faveur du parti de l’Arménie. Même si on nous avait donné la parole, cela n’aurait rien changé. Ni moi, ni aucun autre opposant n’a pu s’exprimer, car c’était les groupes politiques qui donnaient la parole. Tous les groupes politiques ne laissaient s’exprimer que les députés qui étaient favorables au texte de cette résolution. Cela aura été la démonstration de la liberté d’expression dans le pays. Même si nous étions une minorité, on ne nous a pas laissé nous exprimer », a souligné le député français.
Il dit que 350 députés n’avaient pas été dans l’hémicycle et ne s’étaient pas exprimés, qu’ils n’avaient pas voté et qu’ils avaient été absents. Il a ajouté qu’ils s’étaient désintéressés de cette cause.
« C’est un vote qui n’engage pas le gouvernement. Cette résolution a été adoptée par 188 sur 577 députés. Loin de représenter la majorité. Dans les débats, les seuls qui s’exprimaient étaient les partisans du texte. Les groupes politiques n’ont pas permis que les opposants puissent aussi s’exprimer. Les groupes politiques ont contrôlé les éventuels opposants », a précisé Jérôme Lambert.
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